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L’amour au travail : Roméo peut-il vraiment faire carrière avec Juliette ?

Chaque 14 février, les cœurs s’emballent, les attentes peuvent être grandes et dans certaines entreprises, les open spaces deviennent de véritables champs de bataille entre Cupidon et le Code du travail. L’amour au bureau, c’est un peu comme un afterwork qui dure : parfois festif, parfois gênant, et parfois… risqué !

Mais que dit la loi sur ces romances au sein des salles de pause ? Et surtout, que disent les statistiques ?

L’amour au travail, un classique du genre

Selon une étude récente, 40,72 % des salariés français ont déjà eu une relation amoureuse au travail, et 25 % ont même échangé un baiser sur leur lieu de travail (espérons que ce n’était pas devant la machine à café, pour éviter les éclaboussures de cappuccino).

Les jeunes (18-24 ans) semblent plus enclins aux aventures dignes d’une comédie romantique, multipliant les rencontres dans des lieux improbables comme les escaliers ou l’ascenseur (un classique !). De leur côté, les 35-44 ans misent davantage sur des relations durables.

Autre chiffre amusant : 14 % des couples français se sont formés sur leur lieu de travail, soit plus que ceux qui se sont rencontrés via des applications de dating. Comme quoi, l’amour se cache parfois entre deux réunions Teams et un échange de mails sur fond de “bien cordialement”.

Un Cupidon sous contrôle : que dit la loi ?

Le Code du travail ne prévoit pas de sanctions contre les relations amoureuses entre collègues. L’article L1121-1 rappelle d’ailleurs que “nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir”.

Autrement dit, oui, on peut tomber amoureux au bureau… mais pas au point de mettre en péril l’entreprise.

Attention toutefois aux relations hiérarchiques qui peuvent vite virer au casse-tête RH.

Favoritisme, conflit d’intérêts, accusations de harcèlement… bref, mieux vaut réfléchir à deux fois avant de déclarer sa flamme à son N+1 (ou à son stagiaire, au risque de finir dans un séminaire obligatoire sur l’éthique en entreprise).

L’amour au bureau : à consommer avec modération !

Si certaines entreprises tolèrent les romances de bureau, d’autres préfèrent jouer la carte de la prudence avec des chartes de bonne conduite.

L’objectif ? Éviter que les tensions amoureuses ne se transforment en une « Guerre des roses »

Car soyons honnêtes, rien de pire qu’une rupture qui dégénère en guerre froide entre les bureaux 204 et 205. À ce stade, même le RH ne sait plus s’il doit organiser une médiation ou juste cacher les agrafeuses.

Finalement, comme une boîte de chocolats offerte à la Saint-Valentin, l’amour au bureau peut réserver de belles surprises… ou quelques déconvenues. Il appartient à chacun de naviguer avec intelligence entre sentiments et obligations professionnelles.

Alors, ce 14 février, si vous recevez une gentille attention au bureau, profitez-en… Mais si c’est votre supérieur qui l’envoie, vérifiez bien qu’il n’y a pas une convocation RH glissée à l’intérieur ! 😉

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